Née en 1989
Vit et travaille à Chisac, Ardèche, France.
FORMATION
Double diplôme : Université Aix-Marseille ; Master Recherche Arts Plastiques
Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles ; Master Sculpture. 2012 / 2013
Stage de formation en forge et ferronnerie, Atelier de l'Engoulevent, Entrevaux. 2013
EXPOSITIONS
Elstir - passerelle pour l'art, 30e Rendez-vous des jeunes plasticiens, Centre Culturel, Saint-Raphaël, 2015
Installation vitrine, Association La moustache et les dentelles, Annonay, 2015
Encyclopédie Oubliée, Musée des moulages, Lyon, 2014
100 % APV, Galerie Commune, Tourcoing. 2014
Art Up, Grand Palais, Lille. 2014
Exposition personnelle, Studio Brugmaan, Bruxelles. 2013
Ce n'est qu'un début , Dexia Art Center, Bruxelles. 2012
Exposition collective, La Tisane Rit, Marseille. 2008
Festival Les rencontres de la Vaïre , Annot. 2008
COLLECTIONS PRIVEES
Stéphanie Jaax, Studio Brugmaan, Belgique.
AUTRES
Membre du comité d'organisation du colloque Document, fiction, droit, Archives départementales de Marseille. 2013
Membre actif de l'association Point de vue, Aix-en-Provence, Bruxelles. 2012 / 2013
Assistante de Zizi Rincolisky. 2012
INFOS / CONTACT
Email : beraudbarbara@gmail.com
Blog : beraudbarbara.blogspot.com
DEMARCHE
"Dans
mon travail, les choix d'action que j'opère sur les différents
matériaux sont des déclencheurs de réactions ou de mises en valeur
de ceux-ci. Ces actions que l'on peut qualifier de processuelles, et
les confrontations des matériaux entre eux permettent plus de
possibilités relationnelles. Ce sont des actions simples et
directes. Le temps s'inscrit dans la production de ces volumes. Il y
a le temps des actions processuelles puis le temps de l'expression de
la matière. Ce temps reste lui aussi invariable selon le volume,
puisque chaque volume est soumis au même protocole de
production.
Tous ces volumes interagissent entre eux comme s'ils constituaient une famille, conformément à la spécificité du sujet mis en œuvre, en lequel se croisent l'identité singulière et ses constituants. Ils agissent comme témoins de l'interaction qui s'opère entre le processus de production et les matériaux en réaction. Ils ne présentent rien d'autre que ce qu'ils sont. Parce que ces volumes fonctionnent ensemble, on retrouve l'identité des matières, nuancée, qui se décline sous différentes formes et réactions. Les matériaux « parlent » et offrent au spectateur une richesse d'interprétation. En effet, si l'on prend pour exemple des matériaux industriels tels que la mousse polyuréthane ou même le silicone, le spectateur les reconnaît en tant que tels ; des matériaux synthétiques utilisés dans la petite maçonnerie. Mais n'ayant rien de vraiment figuratif à percevoir, celui-ci base son interprétation sur ses sensations. La majorité des interprétations se tournent alors directement vers des termes relatifs au vivant et même au corps tels que « viscères », « cocon », « peau », etc. Les courbes, les couleurs et la sensation d'un matériau souple et mouvant sont autant d'indices orientant l'interprétation du spectateur vers la vie organique. De ce fait, lorsque l'on considère ces sculptures comme des volumes organiques, le corps du spectateur révèle sa familiarité constitutive avec cette condition de la matière."
Tous ces volumes interagissent entre eux comme s'ils constituaient une famille, conformément à la spécificité du sujet mis en œuvre, en lequel se croisent l'identité singulière et ses constituants. Ils agissent comme témoins de l'interaction qui s'opère entre le processus de production et les matériaux en réaction. Ils ne présentent rien d'autre que ce qu'ils sont. Parce que ces volumes fonctionnent ensemble, on retrouve l'identité des matières, nuancée, qui se décline sous différentes formes et réactions. Les matériaux « parlent » et offrent au spectateur une richesse d'interprétation. En effet, si l'on prend pour exemple des matériaux industriels tels que la mousse polyuréthane ou même le silicone, le spectateur les reconnaît en tant que tels ; des matériaux synthétiques utilisés dans la petite maçonnerie. Mais n'ayant rien de vraiment figuratif à percevoir, celui-ci base son interprétation sur ses sensations. La majorité des interprétations se tournent alors directement vers des termes relatifs au vivant et même au corps tels que « viscères », « cocon », « peau », etc. Les courbes, les couleurs et la sensation d'un matériau souple et mouvant sont autant d'indices orientant l'interprétation du spectateur vers la vie organique. De ce fait, lorsque l'on considère ces sculptures comme des volumes organiques, le corps du spectateur révèle sa familiarité constitutive avec cette condition de la matière."
Barbara
Béraud